CHÂTEAU DE NOHANT - Maison de Zulma Carraud

Château de Nohant

Par acte sous seings privés du 12 avril 1841, Silas Tourangin, frère de Zulma Carraud, alors maire de Nohant, avait acheté 5.000 francs à un autre ancien capitaine, Louis Mondin, chevalier de la Légion d'honneur, régisseur de la propriété de la Garenne, une maison à Nohant-en Graçay.
Dans ce bourg minuscule — la commune entière avait alors 753 habitants — au milieu des maisons basses, à une seule pièce, des paysans, cette petite demeure était appelée la Grande Maison.
Avant d'être à Mondin, elle avait appartenu aux héritiers du curé Silvain Plat, lequel l'avait acquise le 15 novembre 1807 de Madeleine-Charlotte de Senneville, veuve de Joseph Tissart de Rouvre, demeurant à Bourges. Elle comportait cinq pièces, grenier et cave, avec un jardin que Silas agrandit par des acquisitions successives. Ses héritiers ont fait bâtir tout contre un pavillon à étage, mais l'ancien bâtiment paraît être aujourd'hui, à l'extérieur, tel qu'en 1841.
C'est un rez-de-chaussée du XVIIIème siècle, un peu haut sur cave, où l'on accède par un petit perron. Une tour d'escalier carrée fait saillie sur la façade. Le jardin planté de grands arbres est traversé par un ruisseau.
 
 

CHÂTEAU DE LONGCHAMPS

Château de Longchamps

 

C'est un ancien prieuré qui fut une dépendance de la proche abbaye bénédictine de Massay, fondée par les comtes d'Aquitaine en 738.

Quand survient la Révolution, le prieuré de Longchamps est totalement pillé.
Sa physionomie actuelle ne date que du début du XIXème siècle. En effet, le Maréchal Berthier, général en chef des armées napoléoniennes (bras droit de Napoléon 1er) racheta la propriété et en fit ce qu'elle est aujourd'hui.

 

En 1912, un industriel parisien (Fernand Bonasseau), racheta le château et permit à ses amis cinéastes de tourner des scènes de films tels que : " Les enfants du Paradis " ou " Les trois Mousquetaires ".
L'actrice Madeline Sologne (L'Eternel Retour avec Jean Marais) fit de nombreux séjours à Longchamp.
Le gendre de Fernand Bonasseau, Louis Delaye, diplomate et ambassadeur de Belgique, reçu à Longchamp le roi Beaudoin et la reine Fabiola.
Depuis 1987 les dépendances abritent un restaurant de groupes renommé tenu par la famille Buret de père en fils.

Cliquez pour visiter le site du   ► Château de Longchamps ►

 

CHÂTEAU DU CHESNE

Château du Chesne

Le Chesne, un lieu chargé d'Histoire, une tradition d'accueil depuis 1764 !
par Xavier Fautrelle de Fondaumière, actuel propriétaire du château

Le "Chaigne" médiéval

XIVe siècle : Hue de Chastillon

En 1376, Huet de Chastillon (Hugues de Chatillon), grand maître des arbalétriers de France, cousin du Roy de France Charles V, rend foy et hommage de la seigneurie du chaigne, avec son "hostel et manoir" aux barons de Graçay, terre qu'il tient de son épouse Marie Desponts. Ruiné suite à ses déboires durant la guerre de Cent ans (il est prisonnier en 1369 à Abbeville, et doit payer une forte rançon), il trépasse au chesne an l'an 1400 et se fait enterrer au chœur de l'église saint Martin de Nohant. Son petit-fils lève une rente (8 muilds de froment) pour une messe perpétuelle célébrée par le curé de Nohant en son honneur, la veille du 15 août.

XVe - XVIIIe siècle : De Beaurepaire

La fille de Hue, Isabeau de Chastillon se marie à Jean de Beaurepaire.

Le 5 mai 1438, ce dernier, écuyer, seigneur du "Chaigne" en Nohan sur Graçay, village de Lenay, rend foi et hommage aux barons de Graçay, les chanoines de la Sainte-Chapelle de Bourges, hommage renouvelé par Pierre de Beaurepaire le 29 novembre 1444.

En 1474, il reçoit l'autorisation de creuser un étang à bondes pour "l'embellissement et la protection de son fief du chesne."

Le village de Lenay que surplombe le château est dépendant de la seigneurie du chesne et Anne de Beaurepaire, dite Dame de Lenay vers 1690, possède encore une grande partie de ses habitations (métairie, locature, maisons...)

Tous les seigneurs du chesne ont célébrés leurs mariages en l'église de Nohant en 1556, 1632 et 1685, 1700 et 1731 dans la chapelle édifiée en l'église du village, conformément au testament de Pierre de Beaurepaire à la fin du XVIe siècle.

Louis de Beaurepaire est le dernier à posséder la terre du Chesne en 1704.

XVIIIe siècle : Les Leblanc et l'auberge ancienne du chesne

Vers 1720, la famille Leblanc "dite de la Baume sur certains actes et apparentée aux ducs de la Vallières" en hérite par alliance et l'occupe jusqu'en 1740. En 1745, sur la carte de l'ingénieur Trudaine, le château présente encore un plan défensif carré d'origine médiévale, avec les "entrées et sorties" face à une large pièce d'eau. A la fin du XVIIIe siècle, le domaine est constitué de cinq corps de bâtiments séparés : la maison de maître au centre, ainsi que deux corps de ferme et demeure d'habitation sur les côtés, une boulangerie, un pigeonnier et lavoir, diverses écuries, chenil et granges, faisant face à une pièce d'eau.

La construction de la route royale de Paris à Toulouse au milieu du XVIIIe siècle, modifie l'histoire séculaire de la propriété : face au marquis de Vatan, qui, bien en cours à Versailles obtient une modification du tracé initial depuis Massay pour desservir  Vatan, au détriment du seigneur du chesne qui voit sa seigneurie coupée en deux par la route et imposant la destruction des bâtiments de la métairie du XVe siècle.

Une seconde vie commence alors : le château subit d'importants travaux pour servir d'auberge sur la nouvelle route royale : un beau corps de logis, réservé au seigneur, est construit en 1755 tandis que les dépendances sont reconstruites en 1764, l'auberge est affermée à des bourgeois d'Issoudun puis de Graçay. Jeanne Leblanc et son mari Jean-Jacques Renée Thubert de la Vrillaye ne viennent plus que quelques semaines par an, et le château traverse tant bien que mal la révolution (leur fils Marie Magdeleine est garde du corps du Roy Louis XVI et émigré).

Le château est vendu à un banquier commissionnaire impérial en 1812 : Mr René Guillemard qui y entreprend d'importants travaux, et notamment le transfert de l'auberge dans une nouvelle construction : l'auberge neuve du moulin à vent du chesne, (1813).

XIXe siècle : Le Château d'un ministre de Napoléon III, président du conseil général du Cher

Le château est ensuite réaménagé à partir de 1816 par la famille Batailler du Berthier : les bâtiments forment un "U" avec une cour d'honneur flanquée de deux ailes. Ultime modification, la comtesse de Rovensberg fait ajouter une tour escalier et un second étage dans les années 1860 et modifie une partie de l'intérieur aux goûts du second empire. Son mari  JM Léon Batailler du Berthier est élu conseiller général de Graçay, conseiller d'état et président du conseil général du Cher, nommé ministre par Napoléon III en 1867.

XXe siècle : Un Hôtel Restaurant entre Vierzon et Vatan dans l'Indre

Le château est transformé en hôtel dès les années 1960, un restaurant s'y ouvre pour profiter du passage de la RN20 entre Vierzon et Vatan dans l'Indre.

En 2003, le château est entièrement rénové pour en faire un Hôtel de luxe.

Aujourd'hui il reste le corps central, l'aile Nord, une partie de l'aile Sud et la boulangerie. 

Cinq chambres d'hôtes ont été ouvertes pendant quelques années, mais, depuis le 1er janvier 2015, le Château du Chesne a cessé toute activité commerciale.

Quelques vues anciennes et récentes du château du Chesne

CHÂTEAU DE LA GARENNE

Domaine de la Garenne

Le château de la Garenne, ancien château fort devient en 1584 la propriété des DURBOIS.

Une descendante, Constance de DURBOIS fit legs à la communne de Graçay d'une somme de 300 000 francs or (environ 2 millions d'Euros) pour le rétablissement de l'hospice de Graçay.

La Garenne fut un fief mouvant de la Baronnie de Graçay.

En 1313, elle appartient à Jean Garnier. En 1374, elle appartient a Etienne Estinéol, puis a Guillaume Herpin. En 1440, elle passe dans le fief du Verger appartenant aux Rabotin. En 1584, elle devient la propriété des Durbois et elle restera dans la famille pendant près de trois siècles. En 1884, la famille Normand (filatures à Romorantin) en devient propriétaire.
Au début du 20ème siècle la famille Galand de Longuerue acquiert la Garenne.

A ce jour, cette propriété est partagée en deux fermes et une habitation.
 
 

CHÂTEAU DE LA ROCHE

 
Le domaine de la Roche, sis aux confins de la commune de Nohant-en-Graçay (Cher) et de celle de Luçay-le-libre (Indre) appartenait très vraisemblablement à la famille "du Puy" établie à Vatan au XIVème siècle, et dont le blason figure toujours sur une cheminée.

Le domaine s'étendait alors dans des limites sensiblement les mêmes que celles existant depuis près de deux siècles autour des bâtiments de ferme. Ce n'est que vers 1847, qu'Auguste de Bar, maire de Nohant de 1850 à 1856 et de 1871 à 1876, fit construire le château en prolongement des bâtiments d'habitation de la ferme.

C'est aussi Auguste qui vers 1880 planta la vigne, partagée en quatre carrés, entourée d'une haie vive au-dessus des carrières près du chemin de St. Ladre. Ce petit vignoble qui avait été prospère, fût complètement anéanti par le philoxera vers 1885.

Depuis 1798, le domaine est affermé à la même famille, bel exemple de continuité tant chez les propriétaires que chez les exploitants.
 

Château de la Roche

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